Élections européennes : François Xavier-Bellamy, tête de liste LR, s’adresse aux ultramarins

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Le candidat du groupe Les Républicains a publié, ce mercredi (29 mai), une lettre ouverte aux populations des territoires ultramarins, à moins de 10 jours des élections européennes. 

“La France est ce qu’elle est par vous, qui la faites rayonner à travers le monde. Notre pays comme notre Europe vous doivent l’atout stratégique que représente votre présence sur tous les continents, la vitalité économique de nos Outre-mer, la richesse de leurs milieux naturels et de leur biodiversité, leur ouverture sur la mer, leurs cultures singulières”. Et pourtant, malgré ce potentiel unique, vous avez souvent le sentiment d’être oubliés

Dans une lettre publiée ce mercredi (29 mai), le candidat et tête de liste du parti Les Républicains (LR), situé à droite du spectre politique, s’est adressé aux populations des territoires ultramarins. 

Dans cette lettre, il aborde les multiples enjeux nationaux et européens qui concernent les Antilles-Guyane, Mayotte ou encore la Nouvelle-Calédonie. “Durant ce mandat parlementaire qui s’achève, loin des projecteurs et des enjeux électoraux, je suis venu dans les Outre-mer pour rencontrer tous ceux qui les font vivre, pour comprendre leurs difficultés, leurs contraintes si singulières, leurs projets et leurs espoirs. Avec vous, j’ai travaillé sans relâche, au Parlement européen, pour lutter contre la vie chère et renforcer les Outre-mer face aux crises. Soutenir la production agricole et la pêche, baisser le coût de l’énergie, mettre fin à la concurrence déloyale des pays tiers, améliorer l’accès à l’emploi – tous ces sujets sont discutés au niveau européen, et je me suis battu pour que vos priorités soient réellement prises en compte dans les décisions politiques”.

Autre point important soulevé par François-Xavier Bellamy : la production locale. “Pour soutenir l’agriculture et stimuler la production locale, nous avons poussé pour le renforcement des aides de la politique agricole commune allouées aux régions ultrapériphériques, par le biais du régime POSEI. Nous avons réussi à maintenir le budget spécifique pour ces régions, qui s’élève à 278 millions d’euros par an. Avec notre délégation, nous avons également soutenu le règlement sur les nouvelles techniques génomiques, qui permettra de cultiver des végétaux plus résistants aux maladies : dans les Antilles par exemple, les agriculteurs pourront enfin lutter contre la cercosporiose qui touche la banane, sans avoir à utiliser de pesticides pour cela.”

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“Nos pêcheurs sont condamnés à partir en mer sur des bateaux vieillissants”

Il s’est aussi arrêté sur l’avenir de la pêche dans nos territoires et a donné sa version des projets à mener. “Engagé en commission de la pêche, je me suis longuement battu pour le renouvellement de la flotte de pêche des outre-mer. Partout où j’ai été, dans l’océan Indien comme dans les Antilles, le constat est le même : sans le soutien financier que l’Europe s’était engagée à débloquer il y a de longues années déjà, nos pêcheurs sont condamnés à partir en mer sur des bateaux vieillissants, qui ne permettent ni vraie sécurité, ni bonnes conditions de travail, ni efficacité environnementale. Après de longs efforts, le 27 mars dernier, la Commission nous a enfin entendus, en validant les aides pour le renouvellement d’une partie de la flotte de pêche ultramarine.”

Un autre sujet, un peu plus sensible, a été relevé par le candidat de droite. À savoir l’immigration clandestine. “La plupart des outre-mer n’échappent pas aux défis existentiels liés à l’immigration clandestine, l’insécurité et l’augmentation de la criminalité auxquels tout notre pays est confronté. Paris et Bruxelles n’ont pas le droit de les abandonner. Sur ces sujets aussi, il est urgent de mobiliser le levier européen. Le mandat de l’agence européenne de garde-frontières, Frontex, doit être élargi afin qu’il puisse intervenir dans les régions ultra-périphériques : je le demande depuis des années pour Mayotte notamment, qui est aujourd’hui en première ligne aux frontières de l’Europe. Toute aide européenne, tous les visas européens délivrés aux pays de départ doivent être conditionnés à leur coopération sur les questions migratoires. Dans la lutte contre les ravages causés par le trafic de stupéfiants, qui touche particulièrement les Antilles, j’ai plaidé pour un renforcement de la coopération internationale en mobilisant Europol et le Service diplomatique de l’UE”. 

L’intégralité de sa lettre ci-dessous :