Grenade: réunion régionale sur l’impact des sargasses en septembre

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La Grenade accueillera en septembre une réunion entre les nations des Caraïbes pour analyser des solutions innovantes qui exploiteront l’arrivée massive des sargasses.

L’organisation de cet événement de portée régionale est née des conversations du Premier ministre grenadien, Dickon Mitchell, avec des représentants de l’Union européenne (UE) et de l’Organisation des États des Caraïbes orientales, dans le cadre de la quatrième Conférence des petits États insulaires qui s’est tenue récemment à Antigua-et-Barbuda. La Grenade accueillera l’événement en tant que présidente tournante de la Communauté des Caraïbes. Cette initiative qui coïncide avec l’agenda politique régional du pays fait écho aussi à l’arrivée massive des sargasses qui inquiète quant aux effets sur la biodiversité et à l’impact socio-économique et sanitaire qui en résulte dans une région fortement dépendante du tourisme.

Échanger les idées

Il est prévu que des acteurs clés, des décideurs politiques et des environnementalistes participeront également à la réunion pour analyser les stratégies durables et les opportunités commerciales, liées à l’utilisation du grand volume d’algues présentes chaque année dans la région. Ce sera l’occasion idéale pour les participants pour échanger des idées sur l’utilisation des sargasses dans l’agriculture, la production de biocarburants et dans d’autres industries possibles où elles peuvent être transformées en produits à valeur ajoutée.

L’exemple barbadien ?

À la fin de l’année dernière, la Barbade a lancé un projet en collaboration avec l’Université des Antilles et une institution du Royaume-Uni, pour étudier de nouvelles façons de contrôler le phénomène et d’en tirer profit. L’initiative durera trois ans et propose d’enfouir les algues sur les fonds marins dans le but d’absorber les émissions de dioxyde de carbone. Ses promoteurs prévoient de déposer la plante sous la mer de manière contrôlée entre février et avril prochains, puis ils attendront 12 mois avant de revenir et de vérifier s’ils ont obtenu les résultats escomptés. En cas de succès, le plan pourrait être étendu à d’autres pays des Caraïbes, car il constituerait une alternative viable à l’élimination des algues.