Les plus hautes autorités étatiques, dont le président Emmanuel Macron, et la Fondation pour la mémoire de l'esclavage (FME) ont entamé ce jeudi - à l'occasion du bicentenaire de l'indemnité exigée par la France de Charles X pour l'indépendance d'Haïti - un travail mémoriel et de réparation envers le pays de la Caraïbe.
Injustice. C'est le mot qui revient sans cesse et
résume le mieux la tragédie collective subie par Haïti, entraînée à
l'occasion de son indépendance et de sa libération de l'esclavage
dans une spirale d'inégalités et de mal-développement qui se
poursuit encore aujourd'hui. C'était en 1825. Malgré les victoires
militaires, une indemnité faramineuse était imposée à la première
République noire par son colonisateur. Dans une note rédigée par un
conseil scientifique comptant notamment les historiennes Mathilde
Ackermann-Koenigs et Myriam Cottias, la Fondation pour la mémoire
de l'esclavage (FME) détaille comment « en imposant ce tribut
à son ancienne colonie, la France a obligé pendant plus de soixante
ans les descendants des anciens esclaves devenus libres à
indemniser les ayants droits de leurs anciens maîtres qu'ils
avaient vaincus et chassés de la colonie ».
Dans un communiqué, publié le jour même du
bicentenaire, le président de la République Emmanuel...
Related News
L'argent facile des policiers de la PAF, les mules africaines, les consultations des fichi...
Allemagne: le débat sur le parti AfD, classé «extrémiste de droite», est relancé
Guadeloupe : les «boat-party» non déclarées strictement interdites jusqu'au 27 avril
