La réserve biologique du nord Grande-Terre : des trésors préservés par l’ONF

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Par Stéphanie VÉLIN
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Une accueillante clairière à l’entrée de la forêt de Deville-Maisoncelle, Petit-Canal. • STÉPHANIE VÉLIN

L’Office National des Forêts protège des sites sur plus de 730 hectares à Anse-Bertrand, Port-Louis et Petit-Canal : les derniers massifs de forêts sèches.

«On voit la forêt, mais on a parfois un peu peur
d’y entrer», dit Matthieu Fellman, le responsable du service
biodiversité et développement durable au sein de l’Office National
des Forêts (ONF) de Guadeloupe. L’entrée de la forêt départementale
de Deville-Maisoncelle à Petit-Canal est pourtant un site à
découvrir. Le nord Grande-Terre abrite une Réserve biologique
encore méconnue.

À la recherche des espèces disparues

La forêt de Pouzzole à Port-Louis, la Barre de
Cadoue sur le site de Massioux à Anse-Bertrand, ainsi que la forêt
de Deville-Maisoncelle à Petit-Canal comptent parmi les divers
sites que l’ONF tente de préserver, continue d’explorer et tend à
faire connaître de tous. En outre, le reboisement du site de Poyen
à Port-Louis est en cours et devrait être achevé en 2025. 1 300
plants ont été réintroduits sur 16 000 m². Parmi eux, le mapou, le
cachiman cochon, le bois gigli ou encore le bois d’Inde.

Car l’intérêt de cette expérience consiste aussi à
privilégier les espèces indigènes, comme…