Les agents pénitentiaires ne relâchent pas la pression

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Rédaction web

Les syndicats des agents pénitentiaires ont continué leur mobilisation, ce jeudi 16 mai 2024, au lendemain de l’initiative “prison morte” provoquée par l’attaque meurtrière d’un fourgon dans l’Eure. Ils exigent un changement durable de leurs conditions de travail.

La colère des agents pénitentiaires ne cesse d’enfler. Ce jeudi 16 mai 2024, ils tiennent leur deuxième mobilisation depuis le début de l’année. Le drame survenu dans l’Eure, démontre, selon eux, que le compte n’y est pas en matière de protection agents. 

“Le mouvement se durcit parce que le compte n’y est pas. Les agents veulent des dates, des chiffres, du concret. Aucune personnalité politique n’est venue nous voir, en dépit de l’ampleur de la tragédie d’Incarville et c’est regrettable. En outre, nous avons également demandé la mise en place d’une section cynophile ou brigade canine dans les établissements pénitentiaires afin de détecter la drogue, les explosifs. Aucun département d’outre-mer ne dispose d’un tel service au sein de l’administration pénitentiaire. Il y a une volonté de ne pas nous donner les moyens nécessaires pour exercer notre mission correctement.” détaille Éric Pétillaire, délégué pénitentiaire de la CGT.

Ces demandes ne sont pas les seuls énoncées par les syndicats. Ils réclament aussi plus de moyens dans les zones de haute sécurité ainsi que des moyens de prise en charge plus adaptés aux détenus qui présentent des troubles mentaux.