Invité sur le plateau de l’émission Politique la 1ère afin d’évoquer la problématique d’insécurité dans sa commune, certains propos de Harry Durimel, maire de Pointe-à-Pitre ont choqué la communauté dominicaine.
Harry Durimel était interrogé sur sa vision du développement de la ville. Alors qu’il énumérait les projets qui pourraient améliorer la qualité de vie de ses administrés, le maire a déclaré ceci.
“(…) [Il faut ] raccorder l’université au centre ville car Pointe-à-Pitre est une ville universitaire qui doit bouilloner de la présence des étudiants or, pour l’instant, pour aller à Fouillole il faut traverser Saint-Domingue pratiquement.”
C’est cette petite phrase qui lui vaut quelques critiques et principalement les foudres de la communauté Dominicaine, qui, par voie de communiqué, lui a demandé de préciser sa pensée.
“Est-ce-une catégorisation de la population originaire de la République Dominicaine ? Est-ce un dénigrement de la population originaire de la République Dominicaine ? Est-ce-que le maire de Pointe-à-Pitre a un problème avec la population originaire de la République Dominicaine ?”
Le PS, lui aussi a touvé la phrase “décalée”.
Les détracteurs du maire soupçonnent qu’un brin de xénophobie fleure dans sa remarque à voir si l’édile accepte d’éclaircir ses propos.
Pour rappel, afin de lutter contre les actes de délinquance des mineurs, à la demande du maire et après validation du ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, un couvre-feu établi à 20h sera mis en place à Pointe-à-Pitre pour une durée de deux mois en guise d’expérimentation.
