Nouveautés, temps forts et palmarès

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FEMI 2024

L’écrivaine Gisèle Pineau et le réalisateur Julian Dalle. • IDLINESTUDIO – PHILIPPE TIROLIEN

Pour cette 28e édition du FEMI, l’équipe organisatrice, membres de l’association « Images et cultures du monde », a souhaité revenir aux fondamentaux de ce festival en reféminisant l’évènement.

La session 2024 peut donc se targuer d’avoir une
équipe de présélection et les différents jurys majoritairement
féminins. En outre, des nouveautés ont été introduites : un jury
Fémin’îles, composé de femmes étant sorties de l’engrenage des
violences conjugales, représenté par Sonia Deriau-Reine,
co-fondatrice de Koumbit Fanm Karayib, les autres membres restant
volontairement dans l’anonymat, a transmis un palmarès avec sa
propre sensibilité dans la section du Prix documentaires, en plus
du jury documentaires habituel. L’équipe pilote a également renommé
le prix du meilleur long-métrage, désormais grand prix
« Mamito », en référence au film de Christian Lara dont
l’interprète, Lucrèce Saintol, fut la première femme protagoniste
du cinéma antillais. « Lorsque nous avons reçu les trophées,
ça nous a fait un petit quelque-chose » confie Guillaume
Robillard, responsable de développement et de programmation du
FEMI. Enfin, cette année, une section « Rétrospective des
cinémas caribéens » a vu le jour, avec la projection d’un
incontournable film cubain « La última cena » de Tomas
Gutierrez Alea, dont la version sous-titrée en français est
difficile d’accès.

Hommage à Maryse Condé…