« Pour sortir de ces schémas, il n’y a que l’éducation »

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Par Stéphanie VÉLIN ([email protected])

Marie-Héléna Laumuno croit à la « révolution familiale », afin de changer les relations entre hommes et femmes. • STÉPHANIE VÉLIN

À la suite du féminicide survenu à Capesterre Belle-Eau, Marie-Héléna Laumuno a lu nombre de réactions sur les réseaux sociaux. Les organisations, associations et personnalités féministes ont été interpellées.

«Mais paradoxalement, les assciations touchent les
personnes déjà convaincues », affirme l’historienne. « Ce
qui manque, c’est peut-être un groupe qui engagerait une démarche
tant auprès de l’assassin et ses proches, qu’auprès de la famille
de la victime. Car on pourrait ainsi se préparer à éviter cela,
puisque le féminicide est l’aboutissement d’un harcèlement qui dure
et sur lequel tout le monde ferme les yeux, choisissant de croire
que ça ira mieux, jusqu’à la fin », affirme l’historienne.

La charge de la matrifocalité

Or, dans cet intervalle, la charge repose sur la
femme. « Chez nous, il existe une charge qui est donnée aux
femmes. La matrifocalité est ancrée et presque naturelle. Des pères
fournissent certainement…