Rédaction Web
La coordinatrice interministérielle contre les violences faites aux femmes en Outre-mer est visée par une enquête de l’inspection générale de l’administration après qu’une main courante pour harcèlement a été déposée à son encontre par plusieurs collaborateurs.
Voilà qui n’est pas très bienveillant. L’hebdomadaire Paris-Match a révélé dans ses colonnes que plusieurs collaborateurs de Justine Bénin ont déposé plainte pour harcèlement moral et violences physiques. Dans le document que les confrères ont pu consulter, ils décrivent des comportements et des propos inapropriés, tels que des punitions, des vexations, voire des tirages de cheveux. À ces supposés gestes déplacés s’ajoute un rythme de travail intense, décrit comme infernal par les collaborateurs.
Contactée par plusieurs médias, Justine Bénin n’a pas encore donné sa version de l’histoire. Pour l’heure, elle est engagée dans un vaste chantier qui prend la forme d’un rapport sur les violences faites aux femmes dans tous les outre-mer.
En tournée au début de l’année, elle a notamment installé, avec le département, le réseau VIF qui coordonne l’action de tous les acteurs sociaux capables de protéger et d’aider les victimes de violences intra-familiales.
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