Rencontres caribéennes : franchir la barrière de la langue

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Par Stéphanie VÉLIN
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Le colloque était organisé par l’Association des professeurs d’anglais de la Guadeloupe (APPAG) : Myriam Moïse (au centre), Lilaine Salcède (à ses côtés),Dominique Aurélia (à droite). • STÉPHANIE VÉLIN

À l’initiative de l’Association des professeurs d’anglais de la Guadeloupe, un colloque sur les rencontres caribéennes a eu lieu le 28 février à l’espace régional du Raizet. Les littératures caribéennes mais aussi les problématiques historiques et politiques ont été mises à l’honneur.

Les résistances à l’esclavage, les littératures de
la Caraïbe, la portée du discours des femmes dans la Caraïbe, etc.
autant de sujets qui ont été abordés lors du colloque qui avait
pour thème « Les rencontres caribéennes… d’hier à
aujourd’hui et vers demain ». « Le sentiment de famille
est important pour manifester une adhésion à la Caraïbe », a
insisté Fred Reno, professeur de science politique à l’université
des Antilles, en Guadeloupe. Les intervenants à ce colloque ont
insisté sur le lien au-delà de la barrière de la langue. À ce
sujet, Dominique Aurelia, professeure des littératures caribéennes
et postcoloniales à l’université des Antilles en Martinique, évoque
Derek Walcott. L’écrivain né à Sainte-Lucie, établi au Royaume-Uni
puis à Trinidad a créé « une babelisation des langues »,
d’après Dominique Aurelia. « Je n’avais d’autre nation que mon
imagination », « I had no nation but my
imagination » disait Walcott, qui a obtenu le prix Nobel de
littérature en 1992.

Générations Bumidom et Windrush

Car les littératures caribéennes…