Les Abymes
Par Stéphanie VÉLIN
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À l’Hôtel de ville des Abymes, on tente de trouver un compromis. • STÉPHANIE VÉLIN
Un conflit oppose la mairie et un couple résidant dans le centre-bourg non loin de l’office du tourisme et de son bik a pawòl. Ces administrés se battent pour faire cesser les nuisances sonores occasionnées par les activités économiques, culturelles et festives organisées dans le centre-ville.
Depuis un an, un couple (il souhaite garder
l’anonymat) résidant dans le centre-ville depuis trois ans
seulement, non loin des installations du Siroco, de l’office du
tourisme et à quelques encablures du centre culturel Félix-Proto,
croise le fer avec la mairie de la Ville. Il se plaint des
nuisances sonores générées par les différentes activités
économiques, culturelles et festives qui animent le bourg. Même si
les époux craignent de passer pour des enquiquineurs, ils tentent
par tous les moyens d’alerter la municipalité.
Musique ou cacophonie ?
L’époux est en télétravail cinq jours sur sept et
madame est à la retraite. Ils ont construit sur un terrain familial
qu’ils détiennent depuis 1969. Ils affirment avoir été vite
dérangés par les adeptes de la Zumba et leur professeur survolté
qui donne ses cours en plein air, sur la place publique non loin de
leur domicile. Ils déplorent aussi « la musique à toute
berzingue » de l’un des commerces ambulants ou du marché des
alentours. Ces riverains notent que, le plus souvent, les
commerçants jouent du kompa nouvelle génération, plutôt qu’un
classique des Schleu Schleu ou de Volo Volo (!) On serait tenté de
sourire en entendant ces propos, ou croire qu’il suffit de changer
de playlist, voire investir dans un matériel sonore de meilleure
qualité pour que le problème soit réglé. Mais, la situation
n’est…
