La rédaction
Le maître de conférence en géographie à l’Université de Guyane Thierry Nicolas animera une conférence sur le sujet demain, samedi 4 mai, à suivre en présentiel salle 7 de la Faculté SJE à Fouillole, en Guadeloupe, ou en visioconférence.
Pas plus tard que la semaine dernière, en seulement cinq jours, près de 4 tonnes de cocaïne étaient saisies dans les Antilles-Guyane. Pour mieux comprendre ce trafic hors-norme, le laboratoire PHEEAC*(pouvoirs, histoire, esclavage, environnement, Atlantique, Caraïbe) de Guadeloupe et l’association Coreca (association COntacts et REcherches CAraïbes) organisent ce samedi 4 mai, de 9h à 11h (10h à 12h pour la Guyane), une conférence sur les mules dans le trafic de cocaïne aux Antilles-Guyane.
Elle pourra être suivie en présentiel salle 7 de la Faculté SJE à Fouillole, en Guadeloupe, ou en visioconférence (lien ci-dessous).
Une production qui a doublé en six ans
C’est Thierry Nicolas, maître de conférence en géographie à l’Université de Guyane qui l’animera. Il reviendra sur l’internationalisation du trafic en trois phases, la fin du 19ème siècle, les années 1980 et les années 2010 lors desquelles on assiste à une explosion de la production. “De 1000 tonnes produites en 2014 à 2000 en 2020”, rapporte Thierry Nicolas.
Si le trafic par avion est la règle en Guyane, les Antilles sont surtout connues pour le trafic par voie maritime. “Ces dernières années, la liaison Fort-de-France – Le Havre compte parmi celles qui recencent le plus de saisies”, explique Thierry Nicolas.
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