

Une thèse comptabilise 1 413 blessés par arme à feu ou blanche en cinq ans
Par Richard GARNIER
r.garnier@agmedias.fr

Avec un taux d'homicide de 9,4 pour 100 000 habitants, la Guadeloupe se positionne comme l'un des territoires les plus violents de France, juste derrière la Guyane. Ce chiffre, bien supérieur à la moyenne nationale située à 2,2, ne reflète cependant qu'une partie de la réalité.
Une étude menée par la docteure Marie Pasquette
dans le cadre de sa thèse de médecine met en lumière un autre
indicateur alarmant : celui des blessures par armes. Selon ses
recherches, le CHU de Guadeloupe a accueilli précisément 1 413
victimes d'agressions par armes à feu ou armes blanches au cours
des cinq dernières années. Ces données témoignent de l'ampleur de
la violence dans l'archipel et soulignent les conséquences durables
pour les victimes et le système de santé local, régulièrement
confronté à cette forme de traumatologie. Un constat préoccupant,
qui vient renforcer les appels à un plan d'action plus...
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