Conflit des planteurs: l’Etat, les collectivités et les planteurs négocient une sortie de crise

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Un accord a été trouvé après la réunion qui se tenait ce vendredi à l’espace régional du Raizet entre le collectif de planteurs, les institutions publiques et la direction de Gardel. 

Mise à jour : 13h30

Un accord sera signé entre les représentants de l’État, de la Région et du Département et l’usine de Gardel.

 Un montant d’un peu plus de 2 250 000 euros a été mis sur la table. 

Les blocages de Jarry, déjà assouplis dans la matinée, pourraient être levés  cet après-midi.

La récolte pourrait reprendre dès dimanche” a conclu Wilhem Monrose, le Président du Kolèktif des Agriculteurs (KDA), en milieu de matinée, à l’issue de la réunion organisée par les institutions publiques.

Depuis 8h30 ce vendredi (26 avril), une réunion organisée à l’initiative des institutions publiques se tient afin de débloquer  la situation pour que la campagne démarre au plus vite. “Il faut que la campagne démarre vite, dès dimanche”, insiste le préfet durant la réunion. 

De 8 à 10€ supplémentaires

Les membres du Kolèktif des Agriculteurs (KDA) exigent de l’usine Gardel une augmentation du prix de la tonne de canne car sans cette hausse de rémunération, ils estiment ne pas pouvoir vivre de leur travail. C’est aujourd’hui chose actée, avec une aide exceptionnelle de 2 150 000 euros apportée par les collectivités publiques et par l’industriel. Cette somme correspond à une augmentation de 8 à 10€ supplémentaire par tonne de canne. 

A la mi journée, les différentes parties se sont exprimées:

Selon Ary Chalus le président de Région: 

“Cette réunion s’est très bien passée. Nous avons dû convoquer le directeur de Gardel pour trouver des solutions. Il a fait une proposition de 500 000 euros. La région a dégagé des fonds pour aider. J’ai entendu tellement de choses, la région a payé tellement de choses je veux remettre les choses à leur place. Cette réunion a été très cordiale, nous avons pu nous entendre et faire des propositions. 2 150 000 d’euros sont mis sur la table aujourd’hui. Nous avons demandé à l’usinier d’aller jusqu’à la fin du mois de juillet pour que la canne soit coupée.” 

Le directeur de Gardel, Nicolas Philippot a ajouté qu’ “il ne faut pas oublier que nous sommes subventionnés à 100%, nous avons perdu bcp 5 000 tonnes de sucres, 5 millions de résultats nets. On a après de très longues discussions, nous avons convenu qu’on pouvait encore pénaliser Gardel de 500 milles euros. Il y a un sujet historique qui est le partage de la valeur.” 

A la mi journée, aucun accord n’était trouvé.