Des carrières maritimes sont possibles

The content originally appeared on: Guadeloupe FranceAntilles

Ce vendredi 5 avril 2024, France Travail a tenu, avec ses partenaires, un village des métiers du maritime et du fluvial. L’occasion de présenter aux demandeurs toutes la possibilités qui existe dans ce secteur.

Il est compliqué pour les demandeur d’emploi de décliner tout l’éventail de carrières possibles dans les métiers de la mer. Alors, dans l’espoir d’une approche plus concrète, Pôle Emploi propose un village des métiers de la mer en association avec Nautik nord Basse-Terre. 

” C’est une filière largement sous-exploitée en Guadeloupe. Il y a beaucoup à faire, et on ne parle pas seulement de la pêche. En effet, sachez que de nombreux métiers terrestres peuvent aussi avoir une déclinaison maritime. Je m’explique. Si vous avez une formation de boulanger, vous pouvez travailler avec des bateaux de croisière pour proposer vos spécialités. Si la mécanique est plus votre passion, il y a des besoins pour des mécaniciens bateau. Ce que je veux dire c’est que l’on a pas besoin d’être en mer pour exercer un métier de la mer.” détaille Marie-Laure Ciprin, présidente du Cluster Maritime de Guadeloupe.

Un avis partagé par Richard Boone, directeur territorial de France Travail. 

“L’économie bleue c’est clairement un secteur porteur avec beaucoup d’offres encore non pourvues et ça doit changer.” 

Pour cela, France Travail compte sur la stratégie de l’immersion, sorte de stage qui permet d’avoir un point de vue clair sur les métiers disponible. L’idée a d’ailleurs été validée par quelques entreprises locales. Des formations restent encore possibles avec les partenaires de France Travail.

La pêche un métier passion

Il s’agissait aussi de parler de la pêche, profession phare des métiers de la mer, mais qui souffre aussi de limites. Si on peut en vivre, il s’agit aussi de ne pas se limiter à un type de pêche et d’avoir un véritable amour de la mer.

“C’est clairement un métier passion. Il faut se lever tôt, ne pas compter ses heures, savoir être patient, ce n’est vraiment pas évident. Si on n’aime pas ce métier, on n’y arrive pas.” explique Jediaël Deride, marin pêcheur de Sainte-Rose.

“Et puis, il ne faut pas se limiter à un seul type de pêche. Par ailleurs, il faut aussi savoir diversifier son activité, il y a encore beaucoup de choses à faire, ne serais-ce que dans les métiers du tourisme.” termine le professionnel.

Toutefois, il admet que si certains jeunes actifs éprouvent le désir de s’y mettre, l’opportunité d’être convenablement formé, reste, pour le moment plutôt rade. Point sur lequel France Travail s’est voulu rassurant notamment grâce à l’engagement d’acteurs tels que la SNSM.

Ce vendredi marque la dernière journée de cette semaine dont les ateliers se sont étendus de Basse-Terre jusqu’à Marie-Galante.