

Par Stéphanie VÉLIN s.velin@agmedias.fr

Le 30 avril 2025, les députés Olivier Serva et Mickaël Cosson ont rendu les conclusions de la mission d'information flash qu'ils ont menée pendant deux mois sur la valorisation des algues en réponse à leur prolifération. Élus et entreprises tentent de trouver une stratégie durable. Reste à accorder les moyens à l'ambition.
La présentation du rapport parlementaire est
intervenue en pleine vague d'échouements massifs de sargasses sur
les côtes marie-galantaises asphyxiées. « Une petite commune
comme Capesterre de Marie-Galante doit avancer cinq millions
d'euros pour le ramassage », alertait le député Olivier Serva
lors de la mission parlementaire du 30 avril, tandis que le député
des Côtes-d'Armor, Mickaël Cosson avançait que cette gestion
pourrait prendre un an. Ces algues brunes, dégagent du sulfure
d'hydrogène toxique, détériorent les équipements, provoquent des
troubles respiratoires, ruinent le tourisme, épuisent les finances
locales. Et pourtant, des solutions existent. Mais elles peinent à
s'imposer.
Une mer brune sur fond de crise sanitaire et
économique
D'après le député Olivier Serva, des barrages
flottants existent à Cuba et à la République dominicaine rendant le
traitement des sargasses beaucoup plus efficaces qu'en Guadeloupe.
« Le ramassage s'y effectue en 24 heures », pression
touristique oblige. L'intérêt du barrage flottant est de détourner
les nappes de sargasses en mer, avant qu'elles n'atteignent les
côtes. « On ne bloque pas les algues, on les dévie vers une
zone de collecte à 40 mètres du rivage »,...
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