40 ans que Pancho fait rire les lecteurs de France-Antilles avec son « Poil à Gratter » !

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Voici quarante années que Pancho fait rire les lecteurs de France-Antilles avec son « Poil à Gratter », publié au quotidien dans France-Antilles. Quarante années que le dessinateur de presse se creuse la tête pour trouver le bon mot, le bon dessin et surtout la bonne actualité, celle à mettre sous les feux projecteurs ! Mais qui se cache derrière Pancho ? Un timide -mais drôle- dessinateur du nom de Bruno Villain.

Bruno Villain est originaire du Loir-et-Cher, de
la ville de Saint-Aignan exactement. « Mondialement connue
aujourd’hui grâce au zoo de Beauval, implanté sur la
commune », précise le dessinateur de presse qui poursuit :
« Et malgré mes nombreux efforts pour obtenir la médaille de
citoyen d’honneur de la ville, à Saint-Aignan, personne ne connait
Pancho ! » De ce côté-ci de l’Atlantique, le dessinateur de
presse est connu, très connu et apprécié, pour ses dessins
humoristiques et satyriques. 

1971 : premières vacances en Martinique

Revenons aux débuts. Sa rencontre avec la
Martinique a lieu en 1971. « J’étais encore étudiant et
j’avais sur place un pied-à-terre. C’est-à-dire chez ma sœur ainée
qui enseignait au collège de Coridon alors que son mari était
prévisionniste à la météo de Desaix. J’y suis revenu à plusieurs
reprises, toujours en vacances, jusqu’à mon installation en
1980. »

Bruno Villain, Pancho de son nom de presse, ne
pensait pas rester longtemps en Martinique, mais il trouve
rapidement un poste à Fort-de-France, à l’agence de publicité
Publicara, rue Ernest-Deproge. C’est là qu’une collègue de travail
qui faisait quelques extras pour Télé 7 jours parle de ce jeune
homme talentueux au rédacteur en chef de l’époque, Jean-Francis
Chateau. 

Des piges pour Télé 7 jours

« En ce temps-là, se rappelle Pancho, le
magazine télé n’était pas très fourni en textes et encore moins en
illustrations ! Ma collègue a montré à la rédaction en chef,
quelques-uns de mes dessins et c’est ainsi que l’aventure a
démarré. »

Ce furent d’abord des vignettes de moindres
tailles, destinées à agrémenter les pages et remplir les zones
vierges. Puis le rédacteur en chef a commandé une page complète par
semaine : Pa ni pwoblem était né. La première planche…