Les airbags Takata refont parler d’eux

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Par
Anthony BASSIEN-CAPSA [email protected]

Déploiement d’un airbag Takata lors d’un crash-test. • DR

Dans un communiqué, la société importatrice des véhicules Toyota en Martinique a lancé, il y a quelques jours, une campagne pour retrouver les 1 400 véhicules dont les airbags Takata doivent être obligatoirement changés. Qu’en est-il chez nous ?

L’affaire des airbags de la firme japonaise Takata
(liquidée en 2017) continue de faire parler d’elle aux quatre coins
du monde, puisque une bonne majorité de constructeurs automobiles
ont des véhicules construits entre 1997 et 2017 en sont équipés. En
raison du climat tropical, ces derniers ne résistent pas à la
chaleur, ni à l’humidité et peuvent ainsi éclater et générer des
blessures graves, voire mortelles, comme ce qui s’est passé en
Guadeloupe durant les deux dernières années. 

Une campagne lancée par l’importateur de
Toyota en Martinique

Tout comme la Guadeloupe, l’île sœur n’est pas
épargnée par cette affaire mondiale. En effet, le concessionnaire
CCIE, propriété du groupe Citadelle et importateur des marques
japonaises Toyota, Lexus et Suzuki en Martinique vient de lancer
une nouvelle campagne de rappel de 1400 modèles de Toyota circulant
sur l’Île aux Fleurs. Les modèles concernés sont les suivants : le
SUV RAV 4 (2003-05), la berline Avensis (2003-08), la citadine
Yaris (2005-11), les berlines compactes Corolla (2004-13) et Auris
(2007-10)…