COUR CRIMINELLE
Le procès se déroulant devant une cour criminelle et non une cour d’assises, il n’y a pas de jury populaire. • MARIE-FRANCE GRUGEAUX
Lundi matin s’est ouvert devant la cour criminelle de Basse-Terre le procès d’Ivoire Feltro, un Moulien de 57 ans accusé de viol sur sa propre fille âgée de 12 ans à l’époque des faits, en 2020. Il a été condamné à neuf ans de réclusion criminelle.
Aucune surprise lundi, en ce début de procès, le
directeur d’enquête comme les experts psychologues et les témoins,
tous ont répété ce qu’ils avaient confié pendant l’enquête. Pour
les experts, cet homme d’un niveau intellectuel en dessous de la
moyenne avec un discours sur les faits pas toujours clair et une
inhibition avec la femme adulte mais son discernement n’est ni
aboli ni altéré. On aurait pu espérer voir apparaitre, parmi les
témoins, la mère de la victime malgré le fait qu’elle ait très tôt
abandonné sa fille mais elle ne s’est pas présentée. Pourtant
pendant l’enquête, elle avait déclaré aux inspecteurs avoir
quelques rares contacts avec sa fille par Whatshapp. Cette dernière
lui aurait confié en août 2022 avoir été violée par son père. À la
suite de cet aveu, elle aurait tenté d’en récupérer la garde
mais…
